Félix Mathieu, doctorant en science politique à l’UQAM, et Sabine Choquet, professeure associée à l’IEIM, invités à la Délégation générale du Québec à Paris
Les deux chercheurs ont participé à la conférence « Identité, diversité et universalisme » le 13 mars 2019
« Les défis du pluralisme à l’ère des sociétés complexes »
Félix Mathieu, doctorant en science politique à l’UQAM et membre étudiant de la Chaire de recherche du Canada en études québécoises et canadiennes, était à Paris pour présenter son ouvrage « Les défis du pluralisme à l’ère des sociétés complexes » (éditions Presses de l’Université du Québec). Félix Mathieu a reçu le prix du livre politique 2018 du Ministère des Relations internationales et du Ministère des Affaires Étrangères et Européennes pour cette publication.
Après avoir été accueilli à l’Assemblée nationale par le président du Groupe d’amitié France-Québec, Sebastien Nadot, il a participé à une soirée débat à l’invitation conjointe de la déléguée générale du Québec à Paris et représentante personnelle du premier ministre pour la Francophonie, Line Beauchamp, et du président du Comité d’action politique franco-québécois, Marc Lerouge.
Lors de ce « regard croisé », Félix Mathieu et Sabine Choquet, anthropologue, professeur associée à l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) et secrétaire générale du Centre d’Etudes sur les radicalisations et leurs traitements (CERT, Université Paris Diderot), ont débattu des concepts d’identité, de diversité, de nationalisme, de multiculturalisme et d’interculturalisme qui ont suscité l’intérêt et plusieurs questions de l’auditoire.
Les travaux de Félix Mathieu portent principalement sur les nations et les nationalismes minoritaires et sur l’aménagement de la diversité dans les démocraties libérales. Adoptant une posture critique et normative, il veut repenser les fondements du fédéralisme canadien, de sorte que le Canada soit véritablement ouvert à la diversité issue de l’immigration, mais aussi à celles de la nation minoritaire québécoise, des nations autochtones, sans oublier celles de la minorité nationale anglophone du Québec et du groupe anglophone majoritaire au Canada.
Texte de la Délégation générale du Québec à Paris
Crédit photo : l’Outarde libérée et Délégation générale du Québec à Paris
Vous pouvez également lire un article sur la conférence dans l’Outarde libérée.