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Le régionalisme en Asie : un chantier, trois concepts

Puce noire Mondes en Développement, no 144, 2008 , Éric Boulanger, Christian Constantin, Christian Deblock

Éric Boulanger, Christian Constantin et Christian Deblock, « Le régionalisme en Asie : un chantier, trois concepts », Mondes en Développement, Vol. 36, no 144, 2008, pp. 91-114.

Aussi paru dans : Le service public de demain, Coll. Problèmes économiques ; la Documentation française, no 2967, 18 mars 2009, pp. 32-40.

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/3303332029679/index.shtml]

Pendant longtemps, le paysage géopolitique de l’Asie a été marqué, d’un
côté, par les alliances stratégiques bilatérales avec les États-Unis et, de
l’autre, par des stratégies développementalistes fortement inspirées du modèle
japonais des oies sauvages. L’Asie serait ainsi devenue la région par excellence
de tous les miracles économiques, sans que le protectorat de facto des États-Unis
ne soit remis en question, sans non plus que le Japon, malgré sa puissance et
l’étendue de ses réseaux d’entreprises, ne parvienne à s’imposer comme leader
régional et à changer ainsi l’ordre établi.
Davantage encore que la fin de la Guerre froide, la globalisation et le décollage
rapide de la Chine ont bouleversé les équilibres établis. Les États-Unis sont
toujours la première puissance militaire en Asie, les flux commerciaux
demeurent orientés vers eux et les alliances bilatérales restent au coeur de
l’édifice de paix économique qu’ils y ont construit. Les échanges économiques
se réorganisent toutefois, la dynamique de la croissance se déplace
graduellement vers la Chine et le nouveau défi qui s’impose aux États-Unis est
de participer à cette nouvelle dynamique, tout en cherchant un modus vivendi
dans la région. De son côté, la Chine poursuit sa politique d’ouverture et de
charme en se concentrant sur son développement et sur sa relation privilégiée
avec les États-Unis, tout en feignant d’ignorer le Japon. Quant à celui-ci, il a
désormais fait du régionalisme l’un des axes prioritaires de son développement
comme de sa politique étrangère avec l’objectif de créer une communauté
asiatique élargie qui lui permettrait de satisfaire ses ambitions, tout en contenant
celles de la Chine.

[Suite dans le document joint]

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