Plus que soigner : Créer la santé par des politiques appropriées
Jeudi 15 avril 2010 à 16 h, Salle A-M050, Pavillon Hubert-Aquin, UQAM, 15 avril 2010
Conférencière
L’honorable Monique Bégin
Mme Bégin est professeure émérite en Sciences de la santé de l’Université d’Ottawa, et professeure invitée à l’École de gestion Telfer à Ottawa, où elle enseigne à la maîtrise en administration de la santé. Elle fut ministre de la Santé nationale et du Bien-être social du Canada, de 1977 à 1984.
Jeudi 15 avril 2010, 19 h. Inscriptions à 18 h 30
Pavillon Hubert-Aquin, UQAM
Salle A-M050, niveau Métro
400, rue Sainte-Catherine Est, Métro Berri-UQAM
Entrée libre sur inscription obligatoire avec la mention « réservation conférence 15 avril 2010 » acnu@uqam.ca.
Tél. 514-987-3000, poste 7621.
La conférence sera en français. La conférencière répondra aux questions en anglais et en français.
La conférence sera enregistrée par le CCDMD et diffusée sur son site dédié aux conférences numériques.
Contexte
« Pour améliorer la santé dans le monde, il faut s’attaquer d’urgence aux problèmes de la pauvreté, de la malnutrition, du revenu, du logement et de l’éducation des filles». Selon Mme Monique Bégin, « le système de santé est aujourd’hui centré sur l’aspect curatif. Ce n’est qu’un déterminant de la santé. Il est grand temps qu’on élargisse le cadre de ce qui assure la santé. Le système médecins-hôpitaux ne crée pas la santé; au mieux, il la restaure ». Mme Bégin reprend ainsi les conclusions de l’important rapport rédigé par la Commission internationale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les déterminants sociaux de la santé, laquelle Commission était présidée par Sir Michael Marmot, une autorité internationale en épidémiologie et en santé publique, et auquel Mme Bégin a été étroitement associée. Elle affirme que dans ce rapport les liens entre la pauvreté et/ou le chômage et la santé sont clairement établis. En conséquence, les gouvernements devraient investir davantage dans l’emploi, la formation, le développement de la petite enfance ou/et dans le logement social. À son avis, les régimes d’État-providence comme ceux des pays nordiques – réussites sociales et économiques – sont des exemples à imiter.