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La Bolivie d’Evo Morales, une année plus tard

No 07-04. Février 2007

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Résumé

Lundi, le 22 janvier dernier, La Paz fête le premier anniversaire de la prise du pouvoir par Evo Morales, premier président indigène de l’histoire de la Bolivie. Mais au moment même, dans la ville-satellite d’El Alto, près de La Paz, de population très majoritairement autochtone et reconnue pour son degré élevé de militantisme, des barricades sont dressées et des manifestations populaires ont lieu pour demander la démission du préfet de La Paz, élu au même moment que Morales, aux élections de décembre 2005. Ces deux faits illustrent de façon claire les tendances contradictoires qui traversent actuellement la scène politique bolivienne. Si le Mouvement vers le Socialisme (MAS), avec Morales à sa tête, a réussi à réunir une large coalition de paysans autochtones et de membres de la classe moyenne en faveur d’un changement politique nationaliste et une plus grande justice redistributive, cette mouvance est hétéroclite, voire instable et fragile, et ses dirigeants inexpérimentés dans l’exercice du pouvoir. Alors que certaines revendications populaires importantes ont rapidement été traduites en mesures concrètes, la haute direction du gouvernement, en butte à une droite en recomposition, a aussi commis plusieurs gaffes et erreurs de calcul politique. Dans cette chronique, nous passerons en revue les réformes du nouveau gouvernement, pour ensuite analyser ses erreurs et repérer les contre tendances, afin de tracer une esquisse de ce qui prend les proportions d’une crise de gouvernance.

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