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Un conseil de sécurité nationale à la française : L’Élysée à l’heure de la Maison blanche ?

Puce noire 31 juillet 2007 , Samir Battiss, David Morin

David Morin et Samir Battiss, « Un conseil de sécurité nationale à la française : L’Élysée à l’heure de la Maison blanche ? », Points de Mire, Montréal : Notes du CEPES, vol.8, no.6, juillet 2007.

Régulièrement attaqué en raison de ses sympathies pour Washington, parfois soupçonné de néo-conservatisme et entouré de personnalités réputées atlantistes, le nouveau président français, Nicolas Sarkozy, a récemment offert un argument de plus à ses détracteurs en annonçant la création d’un Conseil de sécurité nationale (CSN) sur le modèle du National Security Council (NSC). Cette réforme a pu être interprétée comme une preuve supplémentaire de l’attraction qu’exercerait la Maison Blanche sur l’Élysée. Cependant, plus qu’une américanisation de l’esprit et des structures des politiques étrangère et de sécurité françaises, cette petite « révolution dans les affaires sécuritaires » est surtout l’aboutissement d’un processus en germe depuis plusieurs années et confirme certaines tendances entraperçues à la lueur des dernières décennies.

L’idée d’une superstructure à haute valeur ajoutée d’aide à la décision était, en effet, dans l’air chez certains responsables politiques de tout bord, hauts fonctionnaires et experts. De ce point de vue, la création d’un CSN répond à un besoin identifié de longue date par de nombreux acteurs de la sécurité, celui de rationaliser le processus décisionnel en matière de politique étrangère et de sécurité. Par ailleurs, cette réforme consacre une tendance enracinée dans l’évolution institutionnelle de la Vème République, celle d’une présidentialisation accrue du régime. Finalement, elle reflète le volontarisme, réel ou affiché, et le style du nouveau président dans l’exercice de son pouvoir, dont on peut se demander si l’ouverture annoncée vis-à-vis des autres acteurs de la vie politique, trouvera également un prolongement dans des domaines traditionnellement aussi fermés que la politique étrangère et la sécurité. [...] Texte complet disponible en format PDF.

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