L’UQAM a accueilli avec succès le 49e Congrès annuel de l’ACÉLAC
Le Congrès a eu lieu du 16 au 18 mai 2018.
Le 49e Congrès annuel de l’Association canadienne des études latino-américaines et des Caraïbes (ACELAC), sous le thème Les Amériques : au singulier ou au pluriel ? s’est déroulé du 16 au 18 mai dernier à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Une tension – à la fois créatrice et conflictuelle – traverse l’idée des Amériques entre ce qui rassemble et ce qui divise cet espace social, politique, économique et culturel. Les tendances vers l’intégration continentale, ainsi que les projets de développement national, de citoyenneté inclusive et de consolidation démocratique font surtout appel au singulier : une histoire commune, un peuple uni, une vision partagée.
Les organisateurs ont souhaité placer cet enjeu au cœur des discussions du Congrès de l’ACÉLAC et celui-ci a été une occasion unique offerte aux participant-e-s d’échanger avec des membres de l’ACÉLAC et de l’Organisation des États américains (OEA).
De multiples conférences, tables-rondes, activités destinées aux participants, ainsi qu’une exposition ont eu lieu pendant ces trois journées de congrès.
La journée du 16 mai a débuté par un événement spécial réunissant M. James M. Lambert, Secrétaire des affaires hémisphériques de l’Organisation des États Américains (OEA) et M. José Antonio Ocampo, Président du Comité des politiques de développement du Conseil économique et social des Nations Unies, et ancien ministre des Finances de la Colombie.
Invité pour une conférence spéciale le 17 mai, M. James K. Galbraith a abordé le thème de la démocratie en crise (The Crisis of Democracy) et a répondu aux nombreuses questions de l’assistance.
Une table ronde spéciale au sujet des contributions de deux grandes économistes canadiennes, Sylvia Ostry et Kari Polanyi Levitt, et en présence de cette dernière, a suivi.
Finalement, la journée du 17 mai s’est clôturée par le lancement du livre Deux économistes à contre-courant : Sylvia Ostry et Kari Polanyi Levitt écrit par Michèle Rioux et Hugues Brisson, respectivement, directrice et chercheur au Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM), une unité de recherche membre de l’IEIM.