LA PREMIÈRE TABLE RONDE : UN FRANC SUCCÈS!

La première des quatre tables rondes organisées par l'IEIM a visé juste, en suscitant l'intérêt de près d'une centaine de personnes jeudi dernier.

Sous le thème « La libéralisation et fractures sociales : Les cas des Amériques et de la Chine », la première des quatre conférences publiques organisées par l’Institut d’études internationales de Montréal a visé juste. Des experts de l’UQAM, spécialistes de la Chine et de l’Amérique latine ont capté l’attention d’un large public, visiblement intéressé par les deux régions au programme, pendant plus d’une heure et demie. La période de questions, conclusion de cette première conférence, a confirmé le grand succès de celle-ci promettant de belles choses pour la prochaine rencontre, au programme le 25 novembre prochain!

VOICI LE PROGRAMME DES PROCHAINES TABLES RONDES

TABLE RONDE 2

Fractures de conscience : les guerres oubliées

DATE : 25 novembre 2004

LIEU : N-M510 ( 1205, rue St-Denis)

Un phénomène paradoxal et inquiétant de la mondialisation est celui des guerres oubliées. L’intervention humanitaire est devenue un instrument acceptable de politique internationale mais doit-elle être sélective ? Quelles sont les responsabilités du citoyen et de l’État lorsque le droit fondamental à la dignité humaine est violé systématiquement ? La faillite des États, les guerres civiles, ethniques et des frontières, les guérillas, etc. ont des conséquences dévastatrices sur les populations ainsi que sur la stabilité du système international. Une fracture de conscience apparaît dans la communauté internationale entre les victimes des conflits qui sont oubliées et les États qui n’assument pas leur responsabilité internationale de protéger. Quelles sont les motivations qui poussent les dirigeants à intervenir ou non à propos d’un conflit ? Quels sont les éléments qui font qu’une guerre lointaine intéresse de façon sélective les médias, l’opinion publique, les grands organismes humanitaires et les États ou au contraire ne parvienne pas à les émouvoir ?

Composition :

Présidence : Jacques Lévesque (Doyen de la faculté de science politique, UQAM)

Panélistes:

  • Marie-Ève Desrosiers, Chaire de recherche du Canada en politiques étrangère et de défense canadiennes (UQAM)
  • David Malone, sous-ministre adjoint – Afrique et Moyen-Orient, ministère des Affaires étrangères du Canada
  • Peter Leuprecht, Institut d’études internationales de Montréal (UQAM)
  • Dan O’Meara, Centre d’étude des politiques étrangères et de sécurité (UQAM)

TABLE RONDE 3

Fracture entre l’occident et le monde musulman : les conséquences de la politique américaine

DATE : 18 janvier 2005

LIEU : D-R200 (1430, rue St-Denis)

À la disparition de la super-puissance soviétique, la puissance internationale des États-Unis est devenue incontestée. Son autorité toutefois est remise en question tant par ceux qui rejettent son modèle néo-libéral que ceux qui veulent leur place dans ce système. Dans plusieurs sociétés où les gouvernants gèrent mal leurs populations jeunes, économiquement défavorisées et revendicatrices de leur identité, c’est la communauté locale, souvent musulmane qui pallie aux besoins et favorise une résurgence islamique qui s’identifie davantage à la religion qu’au territoire. La politique étrangère des États-unis aggrave ce qui apparaît comme une fracture avec le monde musulman. L’aggravation vient d’abord et avant tout de la guerre menée par les États-Unis en Irak, après l’Afghanistan en concomitance avec un soutien de plus en plus total à la politique du premier ministre israélien Sharon. Dans certains milieux musulmans, cette politique américaine est perçue comme une guerre déclenchée par les États-Unis contre l’ensemble du monde arabe et musulman. Quelles sont les conséquences de la politique étrangère américaine sur les différents pays ou régions musulmans ? Cette politique contribue-t-elle à déstabiliser ou délégitimer les gouvernements face à leur population (ex. Pakistan) ?

Composition :    

Présidence : Jean-François Lépine (Radio-Canada)  

Panélistes:

  • Louis Balthazar, Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques (UQAM)
  • Thierry Hentsch, Département de science politique (UQAM)  
  • Myriam Jézéquel, Département des sciences juridiques (UQAM)
  • Gilles Kepel, Professeur à l’IEP de Paris

TABLE RONDE 4

Fractures écologiques

DATE : 31 mars 2005

LIEU : D-R200 (1430, rue St-Denis)

Le productivisme et ses enjeux commerciaux sont d’une ampleur telle qu’ils dominent toute considération prudente de l’habitat et des ressources naturelles et génétiques. La détérioration de l’environnement, la surconsommation des sociétés nanties, les manipulations génétiques et la sécurité alimentaire nous touchent personnellement au niveau de notre santé, de notre alimentation et de notre mode de vie. Ces pratiques créent des fractures écologiques entre les individus et les industriels mais aussi entre les États. Dans quelle mesure les efforts de protection de l’environnement et de protection du consommateur, dans leurs aspects globaux et locaux, illustrent-ils ou stimulent-ils l’émergence de nouvelles fractures et une recomposition du système international ? Inversement, dans quelle mesure le processus de mondialisation est-il un facteur de coopération ou de rivalité dans le domaine de la protection de l’environnement, comme dans celui de la consommation, et facilite-t-il ou complique-t-il la résolution des problèmes de qualité de vie ?

Composition :

Présidence : Louis-Gilles Francoeur (Le Devoir)  

Panélistes:

  • Thierry Bourgoignie, Département des sciences juridiques (UQAM) 
  • Corinne Gendron, Chaire Économie et humanisme (UQAM)
  • Philippe Le Prestre, Observatoire de l’écopolitique internationale (UQAM)
  • Louise Vandelac, Centre de recherche interdisciplinaire sur la biologie, la santé, la société et l’environnement (UQAM)

Partenaires

Banque ScotiaMinistère des Relations internationales et de la Francophonie | Québec Faculté de science politique et de droit | UQAM

Institut d’études internationales de Montréal (IEIM)

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Institut d’études internationales de Montréal
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Un institut montréalais tourné vers le monde, depuis 20 ans!

— Bernard Derome, Président

Créé en 2002, l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) est un pôle d’excellence bien ancré dans la communauté montréalaise. Les activités de l’IEIM et de ses constituantes mobilisent tant le milieu académique, les représentants gouvernementaux, le corps diplomatique que les citoyens intéressés par les enjeux internationaux. Par son réseau de partenaires privés, publics et institutionnels, l’Institut participe ainsi au développement de la « diplomatie du savoir » et contribue au choix de politiques publiques aux plans municipal, national et international.

Ma collaboration avec l’IEIM s’inscrit directement dans le souci que j’ai toujours eu de livrer au public une information pertinente et de haute qualité. Elle s’inscrit également au regard de la richesse des travaux de ses membres et de son réel engagement à diffuser, auprès de la population, des connaissances susceptibles de l’aider à mieux comprendre les grands enjeux internationaux d’aujourd’hui. Par mon engagement direct dans ses activités publiques depuis 2010, j’espère contribuer à son essor, et je suis fier de m’associer à une équipe aussi dynamique et impliquée que celle de l’Institut.

Bernard Derome

À l’occasion de la rentrée universitaire 2023-2024, le président de l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) s’est prononcé sur la situation géopolitique mondiale.

« L’ordre mondial, tel que l’on l’a connu depuis la fin de la guerre froide, est complètement bousculé avec des rivalités exacerbées entre les grandes puissances et des impérialismes démesurés. »

– Bernard Derome

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