Récipiendaires des bourses du cinquantenaire

Pour souligner son cinquantième anniversaire, le Département de science politique offrait huit (8) bourses d’excellence et de mérite. Soit : deux pour le doctorat pour un montant chacune de 5 000 $, deux pour la maîtrise pour un montant de 2 500 $ chacune, et quatre pour les baccalauréats en science politique, en relations internationales et droit international, et en communication, politique et société pour un montant de 2 500 $ chacune.

L’objectif de ce concours était d’encourager et de récompenser nos étudiantes et étudiants les plus exemplaires, tant sur le plan académique que sur le plan personnel.

Vous trouverez ci-dessus la liste des récipiendaires. Je vous invite à les découvrir et à lire leur présentation. Vous verrez à quel point nous pouvons, toutes et tous comme département, en être très fiers.

Bravo donc, et toutes nos félicitations à nos gagnantes et gagnants.

Christian Deblock, directeur

Marie-Alexe Chartrand-Péloquin, Baccalauréat en science politique

Marie-Alexe Chartrand-Péloquin
Bourse du cinquantenaire du Département de science politique - Baccalauréat en science politique
Terminant présentement ma deuxième année au baccalauréat en science politique, tout en y conjuguant une concentration en études féministes, cela fait également maintenant près de deux ans que je m’implique avec dévouement au sein de l’association modulaire de science politique (AEMSP). Ayant à cœur la justice sociale et désirant contribuer de façon concrète au débat public et à la vie universitaire, j’ai plongé tête première dans les instances démocratiques de l’UQAM, et ce, dès ma première session à l’université. Ce sont ces mêmes valeurs, soit le désir de contribuer à l'élaboration d'un monde plus juste et plus équitable, qui ont motivé mon choix d’étudier la science politique et les études féministes à l’UQAM. 
Margot François, Baccalauréat en relations internationales et droit international

Margot François
Bourse du cinquantenaire du Département de science politique - Baccalauréat en relations internationales et droit international
Ayant terminé sa deuxième année du baccalauréat en relations internationales et droit international, Margot est d'une grande curiosité pour le monde qui l'entoure. Passionnée, elle cumule plusieurs expériences bénévoles, au sein du mouvement scout comme dans un centre de personnes ayant un handicap en Italie. Elle compte profiter de sa dernière année pour étudier à l'étranger, le temps d'une session.
Jérémy Dufour-Dinelle, Baccalauréat en communication, politique et société

Jérémy Dufour-Dinelle
Bourse du cinquantenaire du Département de science politique - Baccalauréat en communication, politique et société
Depuis le début de mon baccalauréat en Communication, politique et société au Département de science politique de l’UQÀM, j’ai appris que les portes de l’excellence universitaire et de l’engagement communautaire étaient aussi ouvertes aux étudiants et étudiantes ayant uniquement poursuivi leurs études préuniversitaires dans le réseau public d’éducation. Les valeurs du dévouement, de la bienveillance, de la curiosité et de la rigueur intellectuelles que j’ai acquises au fil de mes études publiques, et que je chéris aujourd’hui, sont entre autres celles qui me font vibrer dans mes implications auprès de l’Association de baseball mineur de Saint-Hubert, de l’Association jeunesse de l’agglomération de Longueuil, du Parlement étudiant du Québec ou de l’UQÀM. Ces mêmes valeurs me permettront un jour ou l’autre, j’en suis convaincu, de représenter vaillamment, dignement et fièrement mes concitoyens et concitoyennes à l’Assemblée nationale du Québec.

Alexandre Boisvert-Lebel, Maîtrise en science politique
Alexandre Boisvert-Lebel
Bourse du cinquantenaire du Département de science politique - Maîtrise
Je m’appelle Alexandre Boisvert-Lebel, et je suis travailleur communautaire, père de deux jeunes enfants et étudiant à temps partiel, depuis 2010, à l’UQAM. Je suis depuis longtemps fasciné par la vie et la résilience des personnes marginalisées et précarisées. C’est en marge de mon parcours professionnel au sein du milieu communautaire que j’ai commencé à m’intéresser à la science politique. Mon quotidien était riche en histoires et en interactions, mais je cherchais à situer celles-ci sur un canevas plus large. De fil en aiguille, je me suis intéressé à la politisation et à l’engagement militant des personnes précarisées et à l’effet des politiques sociales dont ils sont les bénéficiaires sur leur rapport à eux-mêmes et aux autres. Merci au corps professoral ainsi qu’au personnel du département de science politique pour leur soutien, disponibilité et encadrement!
David Carpentier, Maîtrise en science politique


David Carpentier
Bourse du cinquantenaire du Département de science politique - Maîtrise

Passionné par les affaires publiques, plusieurs engagements politiques ponctuent mon parcours universitaire. Dans le cadre de mon baccalauréat et de ma maîtrise en science politique à l’Université du Québec à Montréal, j’ai eu l’occasion de réaliser différents stages et contrats en recherche, ainsi qu’un séjour d’études en Belgique. Ces expériences alimentèrent ma pensée sur l’aménagement du pluralisme ethnoculturel au Québec et l’écart que je percevais entre les approches municipale et nationale. Cette problématique représente le cœur de mes travaux à la maîtrise sur la politique montréalaise d’intégration des personnes issues de l’immigration. J’entends également approfondir cette réflexion grâce au doctorat que je commencerai à l’automne 2020 à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa.

Jérémy Elmerich, Doctorat en science politique

Jérémy Elmerich
Bourse du cinquantenaire du Département de science politique - Doctorat
L’étude des nations et nationalismes a toujours figuré au cœur de mes intérêts, quoique principalement par l’histoire et particulièrement celle de ma Lorraine natale. Au gré des voyages et des séjours (notamment à l’Université Charles de Prague) et d’un mémoire s’intéressant au discours du Scottish National Party, j’ai plus encore affirmé cette volonté de mieux comprendre un phénomène, un discours, un mouvement, une idéologie qui ont tant façonné et continuent d’influer grandement sur le cours de nos sociétés. Je suis arrivé à l’Université du Québec à Montréal pour y entamer un doctorat en janvier 2018, après avoir validé mon Master 2 « Pensée et régimes politiques comparés », à l’Université de Bordeaux. C’est d’ailleurs au sein de cette institution que j’ai appris les vertus du comparatisme ; approche que je tâche aujourd’hui de faire valoir par la revue fondée avec mon collègue Thibaut Dauphin : les Cahiers Tocqueville des Jeunes Chercheurs.
Hélène St-Jacques, Doctorat en science politique

Hélène Saint-Jacques
Bourse du cinquantenaire du Département de science politique - Doctorat

Je suis la fille de deux uqamiens (M. histoire, 1987 et B. M. études littéraires, 1987) et j’ai fait le ¾ de mes études à l’UQAM (Communication, politique et société, 2009 et Sciences de l'environnement 2011). Après un bref séjour doctoral à l’UQAR, je suis revenue au doctorat en science politique (spécialisation administration publique et politiques publiques) à la Faculté de science politique de l’UQÀM, cherchant ce doux mélange d’étincelle critique et d’actions structurantes qui alimente toujours mon quotidien. J’accompagne professionnellement des projets entrepreneuriaux innovants au niveau environnemental, et je contribue bénévolement depuis 5 ans comme patiente-partenaire au CIUSSS Centre-Sud, mettant à contribution mon expérience atypique et traumatique d’accouchement pour amener les services en périnatalité à innover et à se réinventer.
J’ai choisi de consacrer les derniers 18 mois à documenter des cas d’abus et de discriminations systémiques vécus par les étudiantes sages-femmes québécoises. J’ai récemment remanié ma thèse de doctorat, pour documenter les stratégies des étudiantes pour faire cesser ces discriminations et les limites du système actuel pour prévenir ces abus. Parce que leur lutte courageuse mérite d’être documentée et soulignée et parce que je crois que nous pouvons faire mieux.

 

Département de science politique

Institution de premier plan, le Département de science politique accueille près de 800 étudiants inscrits aux trois cycles d’études et se compose de 36 professeurs dont l’expertise couvre tous les champs disciplinaires de la science politique.

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