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Former des enseignants en Afrique

La Chaire UNESCO de développement curriculaire et l’UNESCO signent une entente de partenariat.

29 mars 2021 à 11 h 03

Mis à jour le 29 mars 2021 à 11 h 03

Avec 64,5 % de ses habitants âgés de moins de 25 ans, le Sahel est l’une des régions dans le monde où la population est la plus jeune.
Photo: UNICEF/Dejongh

Le Bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest – Sahel et la Chaire UNESCO de développement curriculaire (CUDC-UQAM) ont conclu une entente de partenariat, le 10 mars dernier, dans le cadre du projet «Améliorer l’enseignement au G5 Sahel». Financée par l’Union européenne pour l’amélioration de la qualité de l’éducation dans les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), cette initiative vise à répondre à certains des nombreux défis que traverse cette région en crise depuis quelques années.

Dans le cadre du partenariat, la CUDC, dont les titulaires sont les professeurs Patrick Charland, du Département de didactique, et Stéphane Cyr, du Département de mathématiques, dressera l’état des lieux des institutions et programmes de formation initiale des enseignants du primaire et du 1er cycle du secondaire ainsi que des principales initiatives de formation continue dans les pays du G5 Sahel. L’objectif est de préparer le terrain pour de futures initiatives qui permettront de renforcer les dispositifs de formation des formateurs et formatrices.

Vaste région semi-aride séparant le désert du Sahara au nord et les savanes tropicales au sud, le Sahel est confronté à d’importants défis environnementaux, politiques, sécuritaires et éducatifs. Avec 64,5 % de ses habitants âgés de moins de 25 ans, le Sahel est l’une des régions dans le monde où la population est la plus jeune.

Créée en 2009 par le Directeur général de l’UNESCO, sur recommandation de la Commission canadienne de l’UNESCO, la CUDC appuie le développement des systèmes éducatifs dans des contextes d’urgence, de relèvement ou de reconstruction, et vise à devenir le premier pôle de recherches sur ces enjeux dans la Francophonie. Ses activités s’articulent autour de quatre axes: les inégalités éducatives des populations marginalisées et des groupes défavorisés, la sécurité et la cohésion sociale en éducation, le développement des systèmes éducatifs et la formation des enseignants.

Les travaux de la Chaire s’effectuent en conformité avec les orientations énoncées en 2015 par l’UNESCO dans le cadre du programme de développement durable Horizon 2030 de l’ONU, lequel consiste à promouvoir l’accessibilité à l’éducation. Selon l’UNESCO, on compte actuellement dans le monde plus de 260 millions d’enfants et d’adolescents non scolarisés, dont un bon nombre se trouvent dans les pays en développement.